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Grande conversation DUX- mieux manger, mieux vivre

Dernière mise à jour : 17 mai 2019


Samedi dernier, j’ai assisté à la grande conversation DUX- mieux manger, mieux vivre. L’objectif principal de l’événement était de rassembler les principaux acteurs de l’industrie alimentaire-du consommateurs aux nutritionnistes, aux chercheurs, aux épiciers, aux producteurs et aux restaurateurs. Le leader de cette initiative est Mme Lyne Gosselin, présidente et rédactrice en chef chez EDIKOM, porte-parole et ambassadrice du programme DUX. C’était une journée remplie d’informations provenant de différents panels d’experts, dont des conférenciers invités connus du Québec, dont le chef Louis-François Marcotte, la Dre Christiane Laberge et Marie-France Bazzo comme modératrice pour n’en nommer que quelques-uns. Ils ont fourni des informations sur différents sujets liés à l’alimentation – de son origine à son emballage et sa distribution. Il y avait aussi des quiz tout au long de la journée et de délicieuses bouchées créées par des chefs, avec des recettes et des astuces. Le prix du billet d’entrée était très raisonnable ($28,00, taxes incluses) et le prix de l’entrée couvrait l’événement pour la journée et un sac rempli de surprises, y compris un beau magazine (Le must) à la fin de la journée. Les thèmes abordés étaient les suivants:


Le panier d’épicerie démystifié


Les produits industriels transformés : la fin de l’authenticité ?


Il y a souvent une perception négative des produits qui sont fabriqués de manière industrielle par des processus de transformation, mais ces produits ne sont pas toujours malsains. Dans certains cas, ils sont plus sains que s’ils étaient cuisinés à la maison. Il est important de faire vos devoirs - vérifier la liste des ingrédients et connaître la réputation de l’entreprise.

· Étiquettes et listes d’ingrédients : que nous apprennent-elles ?

Le Canada a mis en place un nouveau système d’étiquetage des aliments, mais les consommateurs l’utilisent-ils? Il a été constaté que les gens lisent les étiquettes de plus en plus. En ce qui concerne la liste d’ingrédients, elle porte encore parfois à confusion, surtout quand il s’agit de produits chimiques, ce qu’ils signifient et ce à quoi ils servent. À titre d’exemple, quelques-uns d’entre nous savaient que l’acide citrique signifie jus de citron, mais qu’en est-il du reste! Ils ont également discuté du «label vert», qui est un système qui aide les consommateurs à faire des choix alimentaires plus sains. Ce système est utilisé au Royaume-Uni et dans certains pays européens. Il est similaire au système utilisé pour l’efficacité énergétique.


La valeur des aliments : réelle, perçue et méconnue !


Cette discussion abordait des sujets comme les dates de péremption et la façon dont les consommateurs peuvent être confus face à l’étiquetage parce que parfois ce n’est pas une date de péremption, mais plutôt une date d’emballage ou une date meilleur avant. Même avec toutes les informations que l’acheteur a à sa disposition, il partage la responsabilité de garantir la fraicheur du produit jusqu’à ce qu’il soit servi. Les informations fournies par le producteur garantissent une fraicheur dans des conditions idéales. Ils ont également abordé la question des étiquettes «sans», comme les produits étiquetés sans gluten, sans sel, ou agent de conservations et leur signification. Ces aliments ne sont pas toujours un choix plus sain, parce qu’afin de produire un produit sans ingrédient ou additif, parfois ils doivent substituer ou augmenter un autre ingrédient ou additif. Pour conclure, vous devez vraiment prendre l’habitude de lire la liste des ingrédients.


Démo culinaire


Mélanie Marchand cuisine sur scène 3 recettes


Les recettes présentées étaient originales et très savoureuses. Dont deux ont attirées tout particulièrement mon attention soient un gaspacho et une tarte au pudding de riz du magazine Le must.


Le corps a ses raisons que les tendances ignorent


Besoins et fonctionnement de notre corps: sommes-nous déconnectés ?


Les experts remarquent dans leurs pratiques qu’il y a une diminution de l’accent sur la minceur, mais une obsession croissante de bien manger et toutes les théories qui y sont associées mais tout en ayant un agenda caché pour atteindre le corps parfait. Les experts soulignent que les médias sociaux pourraient être en partie à blâmer pour cela. Les gens ont besoin d’appartenir à un groupe, d’être acceptés. La psychologue sur le panel a dit qu’il y a même un nouveau terme qui est sur le point d’être approuvé, appelé "orthorexie" l’obsession de bien manger, de manger sain. La scientifique sur le panel a également mentionné qu’il y a maintenant un test génomique qui peut révéler ce que serait la « diète/ régime » idéale en fonction de votre ADN. Pour en savoir plus sur ce sujet consulter cet article de La Presse via ce lien : http://bit.ly/2WR8Dz1


Le Guide alimentaire canadien au quotidien


De manière générale, les gens ont tendance à être d’accord avec le nouveau Guide alimentaire canadien. Certains pensent qu’il est trop pur, ne donne pas de place aux gâteries et aux produits laitiers et qu’il est encore un peu trop compliqué pour la population générale. Il y a aussi une attention insuffisante portée aux besoins des personnes âgées et des enfants selon les experts. Ils ont dit que plus tard cette année, il y aura des mises à jour sur la façon de répondre aux besoins de ces deux groupes de population. D’autre part, plutôt que de compter des portions, il est plus facile de les visualiser. 1 canadien sur 3 aurait adopté le guide. La psychologue a souligné qu’elle a une règle d’or quand il s’agit de manger, qui est 80% manger bien/sain et 20% plaisir/gâterie par exemple, biscuits, confiture. J’aime vraiment cette idée.


L’avenir de la planète dans notre assiette


Les impacts de l’alimentation sur l’environnement: quelles pistes privilégier?


L’un des experts sur le panel représentait l’industrie bovine, qu’il défendait. Les animaux des fermes québécoises sont bien traités, les veaux ne sont pas séparés de leurs mères, ils ont la liberté d’errer dans de beaux pâturages et d’améliorer le paysage selon lui. Cependant, ce sont des moments difficiles pour les producteurs boivins, car l’industrie a reçu beaucoup de publicité négative au cours des dernières années, en particulier avec la croissance des mouvements écologiques et végétaliens. En raison de nos manières d’élevage au Québec et des règles et règlementations du Canada, la viande bovine produite ici est un peu plus coûteuse. La question de l’utilisation des pesticides et des antibiotiques a également été abordée. Quel type de pesticide est à privilégier -biologique ou conventionnel? Sont-ils nécessaires? Produits certifiés biologiques signifient exempts de pesticides conventionnels, d’hormones, d’antibiotiques ou d’engrais synthétiques, mais y a-t-il un coût pour cela? Les produits biologiques sont-ils vraiment meilleurs pour notre santé? Il n’y a aucune preuve en termes de valeur nutritive, alors que le goût et le sentiment qu’ils nous donnent n’est jamais évalué.


L’achat local : mieux le comprendre


Il y a eu un grand débat sur cette question. Le Québec ne peut pas être expert dans l’agriculture de tous les produits que nous désirons sur nos tables. Dans une perspective géographique et climatique, il y a des choses qui ne poussent pas ici. Il y a aussi la question du coût. D’une part, plus de gens veulent des produits biologiques frais qui sont cultivés au Québec, mais d’autre part, si tout le monde avait cette attitude, il n’y aurait pas de marché d’exportation pour les producteurs/agriculteurs québécois. Importer des aliments n’est pas nécessairement une mauvaise chose car il donne aux consommateurs une plus grande sélection et de la variété. En fin de compte, il s’agit d’un choix personnel et de prioriser l’achat de produits qui encouragent notre économie locale.



Les emballages alimentaires : un mal nécessaire?


Parfois, l’emballage est un mal nécessaire. L’emballage peut permettre la traçabilité et un moyen de partager des informations avec le consommateur– par exemple, les ingrédients, les dates meilleures avant, etc. Il peut assurer la fraîcheur et le contrôle de la qualité du produit. Cependant, il y a de plus en plus d’occasions d’acheter certains articles en vrac. Mais même lorsque nous achetons en vrac, nous devons garder à l’esprit que nous réduisons l’emballage, mais que nous ne l’éliminons pas entièrement, car même les aliments en vrac sont emballés pour le transport et la livraison du producteur au détaillant. Quant au recyclage, certains d’entre nous ont une bonne conscience et pensons que la plupart de ce que nous mettons dans notre bac de recyclage est recyclé, mais malheureusement ce n’est pas le cas. Il y a aussi beaucoup de désinformations sur l’emballage. Un fait amusant que j’ai appris, c’est que dans un supermarché, vous pouvez trouver de 30 000 à 50 000 produits différents!


En conclusion, si l’événement n’a pas résolu les problèmes alimentaires du monde, il a été un grand forum pour poursuivre les discussions sur ces différents sujets. Il faut faire beaucoup plus, mais nous devons commencer quelque part pour nous attaquer aux différents problèmes auxquels nous sommes actuellement confrontés collectivement. Tout le monde a un rôle à jouer. Lorsque vous visitez votre marché favori ou supermarché n’ayez pas peur de poser des questions ou faire des suggestions. Vous avez vraiment une voix et on vous écoute plus que vous ne le pensez.


Pour plus d’informations sur DUX mieux manger, mieux vivre consulter leur site : https://programmedux.com/fr/

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